LE PAYS DOIT SE RELEVER MAIS 2020, N'EST PAS 1945

18/05/2020 22:54

Les masques sont dans les pharmacies ? Pas toujours. Les 700.000 tests/semaine sont toujours en rêve. Tant que les grrrands fonctionnaires couteux et inutiles prendront les décisions à la place des politiques il en sera ainsi. C'est même le fameux conseil dit scientifique qui décide du 2ème tour des municipales, le 28 juin.

La France est à terre, et ce même si les français encore insouciants n'en sont pas conscient, c'est le début d'une crise économique majeure. Quand la France en a connu 1871, 1919, 1945 elle s'est relevée, pourquoi pas en 2020. Pour cela à chaque fois, les français ont eu, parfois des politiques qui leur ont insufflé la volonté de remonter la pente, ils ont surtout démontré un courage sans faille. Quel politique est-il capable de nous entrainer dans la voie à suivre, le cap à tenir, le but à atteindre. Le plus sûr semble être, le 1er Ministre mais il monte trop dans les sondages au détriment du Président, il sera donc viré.

Notre organisation est archaïque, c'est du jacobinisme à l'outrance, Paris qui ne connait rien à la France veut décider de tout. Les Régions, les Départements, les Mairies sont proches et de loin plus efficaces, avec eux nous avons des masques alors qu'ils ont du demander la permission à l'Etat qui faisait saisir ceux reçus sans cela. Aberrant un juge a fait fermer une usine Renault qui sécurisée redémarrait, sur plainte d'un délégué CGT qui estimait les mesures prises insuffisantes, alors que tous les syndicats avaient signé le protocole.!!!

En 1871 Adolphe Thiers Président du Conseil et le conseil de Paris, tous irresponsables, disent aux français débrouillez vous. Alors certes ils se sont débrouillés, l'emprunt de 350 millions lancé est couvert 15 fois, plus de 5 Milliards de francs Or, l'organisation de l'Exposition universelle de1878 a été un aiguillon réussi. Certes les français sont sidérant, ils pensèrent alors à décapitaliser Paris, dommage, nos aïeuls auraient dû, mais déjà les fonctionnaires avaient pris le pouvoir.

En 1919 la France a perdu 10% de sa main d'oeuvre, 25% de son industrie, 3,5 millions d'hectares cultivables, arbres fruitiers sciés, 500000 maisons et 500 gares rasées, le nord inondé de mines. L'Etat fait déclarer les pertes de chacun espérant que l'Allemagne paiera mais ce ne sera que 10 milliards étalés sur les années 20, Or la guerre nous avait coûté 130 milliards, il faudra 100 milliards pour la reconstruction. En 1920 l'emprunt à 5% en Louis d'or est laminé par l'inflation que provoque la planche à billets, de pays prêteur nous devenons le plus endetté. Clémenceau réagit, fait travailler les prisonniers de guerre, les italiens et belges installés sur notre sol, fait venir des polonais, des nord-africains, face à l'administration paperassière il vire des ministres, et des Préfets, et en 22 la France retrouve son PIB de 1916, en 24 elle dépasse sa production d'avant guerre.

En 1945 20% du parc immobilier, 9000 ponts, une centaine de gares, des canaux sont détruit. Les dommages de guerre sont estimés à 85 milliards de Francs lourds, les pertes subies suite à l'occupation allemande ont atteint 1.500 milliards de Francs lourds, mais surtout la France avait pris du retard avant guerre par la faillite du libéralisme, le matériel agricole et industriel sont obsolètes, comme l'armée. Le Général de Gaulle tient le 24 mai 1945 un discours austère et fondateur, puis annonce la mise en place d'un Etat providence avec le système de protection sociale que l'Angleterre expérimente déjà. Il créé le conseil national de la résistance et s'inspire du programme économique du gouvernement de Vichy dont il salue l'habileté économique. Cette fois l'on ne demande pas aux français de financer la relance, mais de travailler davantage, c'est eux qui ont redressé la France. Le plan Marshall de 1947 est quasi un marché de dupe c'est 13 milliards de dollars lié au débarquement de milliers de tracteurs Fordson ou Mc-Cormick, et même de tablettes de beurre salé, celle que je reçu alors à l'école en 50 ne m'apporta que de la honte. Le redressement prit du temps, ce n'est qu'en 1954 que la France retrouvera un bon niveau industriel, grâce au travail des français.

Que va faire Emmanuel MACRON ou 'l'homme providentiel' en 2020, ce n'est pas là un état de guerre même si le Président aime cette posture. La perte est colossale 2.461 milliards d'€ en mars 2020, et c'est une fuite en avant. Honorer de Gaulle comme il ne cesse de le faire ne lui donnera pas sa stature, de Gaulle était un meneur d'hommes, un vrai, il n'a jamais été un économiste. Que fera Macron, on est plus au temps du vague 'et en même temps', a t'il un programme, a t'il une vraie vision de la France, de l'Europe, car il perd ses députés et les plaintes s'accumulent (63) à la cour de Justice de la République sur ses ministres.

S'il veut l'appui des français il faut qu'il cesse des les infantiliser, ne plus leur mentir, les respecter assez de ces 'feignants', 'analphabètes, 'gaulois réfractaires' et autre comme de son gagatisme devant le culturel avec son 'enfourcher le tigre' devant son ministre Frank Riester sidéré des mots et de la tenue dépenaillée du Président. Les postures, les plans comm., non, des paroles fortes, des projets, des objectifs oui.

Sauver les entreprises, certes il le faut, mais donner 11 milliards de subventions à Air France qui déclare 1,8 milliard de pertes entre le Covid 19 et les grèves, je ne comprends pas. Même Airbus en difficulté prévoit la fin du tourisme de masse, et donc moins de vols, moins d'aéronefs.

La BCE a effacé les dettes du trio France, Italie, Espagne, en les transformant en obligations. A la grande colère des pays sains de gestion de l'Europe du nord et de l'est. Macron a choisi une alliance de pays dépensiers, se coupe de l'Europe qui construit, pour des taux d'intérêts faibles et de nouveaux emprunts, la vraie méthode pour relancer l'inflation qui lamine les économies.

Il ne faut pas s'étonner que l'Allemagne l'ai mal pris, la cour constitutionnelle de Karlsruhe a sommé le 5 mai la BCE de Christine Lagarde qui fût imposée par Macron, de rendre des comptes dans un délai de 3 mois. Les épargnants allemands sont lésés et las de payer toujours pour leurs voisins du sud, il est aujourd'hui certain qu'Angela Merkel refusera toujours la mutualisation des dettes européennes demandées par le trio France, Italie, Espagne, les électeurs allemands ne le lui pardonneraient pas

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