OBSERVATOIRE DU TRANSPORT EN COMMUN GRATUIT

Les Transports en commun gratuits furent en 2008 à Toulouse un projet de campagne de Pierre Cohen, ils n'ont pas été mis en place car jugés financièrement inacceptables. Seuls les jeunes avaient bénéficié de cette mesure, elle fût de courte durée, la gratuité a été supprimée au début de la mandature actuelle. Il est vrai, qu'elle votait en même temps, la hausse de 15% de nos taxes locales.

Il n'empêche que le développement de la gratuité dans les villes, en France comme ailleurs, est un objectif de service qu'élus et usagers apprécient. Pour cette solution innovante qui incite à l'utilisation des transports en commun, qui réduit la pollution au dioxyde de carbone, nous n'avons aucune étude de la communauté scientifique. Aussi voir l'une des villes de plus de 100.000 habitants qui pratique le transport gratuit, Dunkerque, lancer un observatoire est utile à tous. 

Avec en Europe la ville de Tallin de 440.000 habitants en Estonie, mais aussi de nombreuses villes des Etats-Unis, les politiques qui oseraient ont des références. Ce service avec ses retombées est moins coûteux que l'on pourrait croire, les communes qui y adhèrent sont de plus en plus nombreuses, elles prouvent que la seule approche comptable est très insuffisante. Hélas ici, en août 2016, la ville de Colomiers a dû abandonner le transport gratuit pratiqué depuis des décennies, en adhérant à Toulouse Métropole.

Dunkerque - Métropolitiques

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Les villes françaises qui pratiquent le transport gratuit