LE SILENCE DU PARC DE LA MAOURINE

Il y a encore quelques années le parc bruissait des chants d'oiseaux du bord des rives du canal ou des branches des arbres, et au printemps des croassements des batraciens en période de rut.

Aujourd'hui l'on entend un peu les pies, parfois un coucou, rarement les oiseaux communs, tel fauvettes, simples moineaux, et même les hérons cendrés (l'un des symboles du parc) semblent disparus, même les pigeons de ville qui pourrissaient nos terrasses de leur fiente se font rares. Au passage avec peu d'oiseaux l'on a perdu ainsi des prédateurs de moustiques, qui eux sont de plus en plus présents.

Il ne s'agit pas d'une mauvaise gestion des parcs et jardins de la ville, le phénomène est bien plus large, il concerne toute l'Europe, le Monde. La biodiversité de la planète subit une perte d'espèces jamais vue qui s'accélère, vie en terre tel les vers et insectes qui nourrissent les oiseaux, vie terrestre d'animaux de toute nature, vie des rivières et des océans connaissent aussi l'hécatombe.

La Simon Fraser University de Vancouver parle d'un effondrement des écosystèmes terrestres, la conférence d'avril/mai sur la biodiversité de Paris s'est achevée, avec les mêmes conclusions.

Ci-dessous une synthèse du rapport conjoint du CNRS et du Muséum d'histoires naturelles suivi de celui de l'IPBES (plateforme scientifique mondiale sur la biodiversité).

Que fait la France en dehors des discours ?