13 Octobre 2017
À la fin de l'année scolaire en juin 2016, 6 enseignants qui avaient largement prouvés durant des années leurs qualités à l'école Jean ZAI sont partis après avoir demandé leur mutation. Ils étaient effrayés de la violence accrue de certains élèves et ulcérés du manque de soutien. De fait ils constataient qu'ils ne pouvaient plus assurer un enseignement correct. La directrice de l'école Borderouge est également partie après que la ville n'ai pas respecté l'avis du conseil d'école en envoyant les enfants balader dans les préfabriqués de l'ex-Niboul.
Dans les deux cas la politique de la ville est en cause. Certains enfants et parents, sont certes par nature difficiles, mais les déraciner de leur quartier dont celui des izards ou ils ont un fort sentiment d'appartenance vers Borderouge (des tags sur les murs signifiaient 'ici c'est chez nous les Izards'), a accentué leur déstabilisation. Au lieu de construire une école sur place en délestant celle de Renan saturée, la ville a préféré les installer loin de chez eux !!!,
Sur ce dernier point nous aurons pire sous peu, se construit actuellement une école au Grand Selve qui loin d'avoir en son quartier un potentiel d'élèves suffisant, recevra du transfert d'élèves des Izards et de Borderouge, mais comment ? La voirie d'accès à ce quartier éloigné n'est pas adapté à des transports en commun.
Il n'empêche que le plus grand problème est la violence de certains enfants, un seul qui crie ou refuse de travailler, tape sur les autres ou sur son enseignant, empêche l'enseignement à tous. C'était le cas à l'ex Niboul ou des enfants de maternelle mordaient les enseignants, et ou il fallait faire intervenir la police pour des agressions de parents sur les enseignants; C'est le cas dans la nouvelle Niboul ou il devient impossible d'enseigner à cause d'un perturbateur violent. C'était le cas l'an passé à l'école Jean Zai qui a déjà connu une année perturbée et qui voit cette année les problèmes recommencer. Les enseignants ont-ils une aide de leur hiérarchie, non, c'est chut silence appliquez la 'procédure parents (qui s'en foutent - inspecteur d'académie qui au mieux exclura l'enfant 24h et SAMU qui refuse en général de venir). Appeler la police oh surtout pas, silence dans les rangs, taisez-vous, faites vous taper dessus, mais en silence surtout. Mes informations sont de sources sures, que je ne dévoilerais pas car c'est pire que l'omerta.
Pourtant pour ces enfants violents que l'on appelle sur-actifs des solutions existent, et nous en avons une tout près de nous l'ITEP institut St François avenue Bourgès-Maunoury. J'assiste tous les ans à leur conseil d'école (les seuls qui m'invitent) ils savent gérer les cas difficiles. Leurs méthodes sont adaptées à tous avec psychologues, psychiatres, moyens éducatifs reconnus par l'Etat après les enfants peuvent intégrer le secondaire dans de bonnes conditions. L'un des turbulents de Jean Zai année scolaire 2016-2017 a intégré l'ITEP cette année, le 2ème et le 3ème continuent à 'foutre' le bordel à l'école empêchant les autres d'apprendre sereinement.
Un problème réside pour intégrer l'ITEP il faut que ce soit les parents qui fassent la demande, les enseignants n'ont pas de pouvoir de transfert, seuls les parents l'ont. Si certains parents intelligents comprennent que c'est l'intérêt de leur enfant tout va bien mais trop souvent le refus de reconnaître que son enfant en a besoin qui domine. Dans ce cas c'est plutôt 'les professeurs ne valent rien', 'mon enfant est un incompris', 'il est puni à tors', 'c'est la faute à ...' mais ils n'avouerons pas que chez eux c'est pareil, on est en pleine déresponsabilisation parentale.
Au final les parents d'enfants qui veulent apprendre quittent l'école publique pour l'école privée afin d'assurer à leurs enfants un enseignement correct. Quand l'on voit que l'Académie et la ville se sont opposés à un avis de la ministre Vallaud-Belkacem et à la demande des syndicats enseignants à classer l'école Niboul en REP c'est scandaleux. Quand on lit sur le livret de mi-mandat distribué à la 'gloire municipale' que 'l'éducation est notre priorité sur le mandat' je ne sais s'il faut rigoler ou pleurer.